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Libération

La pêche Mellberg

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publié le 14 juin 2008 à 3h53

La Suède, combien de divisions ? Depuis leur rodéo chez les cow-boys lors du Mondial 94 (demi-finales), les Vikings semblent être retombés à leur vraie place : celle d'une équipe européenne moyenne, parfois placée, jamais gagnante mais toujours chiante à jouer pour l'adversaire. Un tour en huitièmes, et puis s'en va. Oubliez donc Zlatan (Ibrahimovic) et son génie d'importation slave. La Suède, c'est plutôt Olof Mellberg qui la symbolise. Olof quoi ? Mellberg, un gars qui va sur ses 31 ans, joue libéro et dont personne ne semble se soucier.

Aboyeur. Pas un hasard s'il a longtemps porté le brassard de capitaine de la sélection. Fils d'une ancienne championne de gym, beau gosse hirsute et mal rasé, l'ancien joueur d'Aston Villa - qui vient, bizarrement, de signer à la Juventus de Turin - remplit chez les Suédois le rôle d'aboyeur en chef. Sa spécialité, c'est la quiche. Faute de gestes techniques, Internet a largement diffusé en 2002 son accrochage avec son coéquipier à crête rouge Fredrik Ljungberg, qui avait osé le tacler un peu rudement à l'entraînement. Visiblement, il lui en restait sous la pédale. En 2006, les deux joueurs se heurtent à nouveau : «Une altercation chaude mais brève, sans coups, confesse Mellberg presque à regret. A chaque fois, on a été fiers et stupides. Mais nous ne sommes pas les seuls à nous battre, c'est juste que les autres sont plus discrets.»

Pavillon anglais.Bon. Et côté ballon ? L'existence de Mellberg a longtemps ressemblé à la route