Je ne vais pas y aller : Téléfoot, rien à foutre. Oh pis si, tiens, et j'vais y dire ce que je pense, au Jeanpierre, avec toutes ses dents et son plateau installé au bord du terrain qu'il va me saloper le gazon. Allez,vas-y, remets-les, les buts, et un, et deux, et trois, oh eh oui, et quatre. Encore, au ralenti, cette fois.
Maintenant les questions. Est-ce que c'est jouable, la qualif ? «Tout est jouable», que je réponds en faisant ma tête de con du mec qu'a pas compris la question. Jouable : And my ass, is it chicken ? Est-ce qu'il y a un problème dans l'équipe ? «Le groupe est homogène, solide» que je réponds. Qu'il comprenne tout seul que 23 branleurs qui passent leur temps sous walkman, effectivement, c'est homogène. Mais c'est qu'il insiste : des chances, vraiment ? «Il reste une opportunité.» Oui, si tous les Italiens se cassent une jambe et que les Roumains vont à la piscine, là oui, une opportunité. Les dissensions, maintenant, punaise, il me fera tout. Là, je prends vapeur : «Faut qu'on perde un match pour que vous demandiez s'il y a des dissensions.» Le souci, c'est quand ils enlèvent leur walkman. Là, forcément, ils se foutent sur la tronche. Tiens, celle-ci, elle est pour ma gueule. Dernier match ? qu'il demande, l'ahuri. «Je ne me pose pas ces questions-là.» Connard. Bon, j'avoue, pour la dernière, j'ai dévissé. J'ai dit ce que je pensais vraiment et ça s'est vu. Faut dire que balancer que France-Italie serait