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Libération

Italie : l'Azzurrance tous risques ?

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Suspens. Contrairement aux apparences, la Squadra n'est pas sereine avant d'affronter l'équipe de France.
publié le 17 juin 2008 à 3h55

Ne parlez pas de match de la peur aux Italiens, ils vous riraient au nez. Tout jouer sur une dernière partie, affronter la pression, passer au goal-average, ils savent faire, c'est même devenu une habitude depuis des lustres. En conséquence de quoi les voilà apparemment plutôt sereins à l'heure d'affronter la France ce soir. «Si vous regardez l'ambiance dans les deux équipes, vous verrez que le vestiaire italien a l'air plus uni que son homologue français», pointe Alberto Zaccheroni, ancien entraîneur du Milan AC et de l'Inter Milan et observateur privilégié de cette Squadra pendant l'Euro.

Grognards. C'est vrai, ça. Si d'aucuns imputent la défaite des Bleus contre les Pays-Bas à l'ambiance pourrie qui règnerait au sein du groupe, obligeant Domenech à démentir, les Italiens, eux, passent leurs entraînements à rigoler. Ils n'ont bizarrement pas remis en cause leur drôle de défense composée de Gianluca Zambrotta, Giorgio Chiellini, Christian Panucci et Fabio Grosso, quatre latéraux de métier dont «aucun n'a jamais été formé à marquer un attaquant à la culotte», comme le rappelle Zaccheroni. Ils continuent de faire confiance aux vieux grognards Alessandro Del Piero, Gennaro Gattuso ou Massimo Ambrosini pour les sortir du pétrin et comptent plus que jamais sur le poissard Luca Toni pour mettre les buts qu'il s'évertue à rater depuis le début de la compétition. On ne change pas complètement une équipe qui n'a pas encore gagné. Loin de la foudre qui s'abat sur Thierr