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Libération

«Les Bleus n’avaient pas le niveau. C’est clair, net et précis»

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Grégory Schneider, notre envoyé spécial en Suisse auprès des Bleus pour l'Euro, a répondu aux questions des Libénautes. Petit bilan sans concession au lendemain de l'élimination des Bleus.
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publié le 18 juin 2008 à 7h00

Teddy: Bonjour Grégory Schneider, comment expliquer une telle déroute?
Grégory Schneider: Les Bleus n'avaient pas le niveau. Dit comme ça, c'est clair, net et précis.

XXX: La décision de Thierry Henry de rester en équipe de France est-elle conditionnée par la nomination d'un nouveau sélectionneur?
Je ne crois pas.

Faraway : Quelles sont les chances de voir Raymond Domenech continuer au poste de sélectionneur?
Selon nos informations, elles sont grandes.

Myst : Quelle est la date officielle à laquelle Didier Deschamps sera nommé sélectionneur national?
Il aimerait bien, nous aussi, en fait. J'ai personnellement hâte de voir débouler dans l'entourage de l'équipe de France, ces merveilleux soigneurs et médecins italiens, qui firent la gloire du football transalpin, pendant les années dopage. Didier Deschamps a appris le football (dans son acception large) sous Tapie, il a prospéré à la Juventus pendant les années EPO. Il n'est pas interdit de penser qu'il n'est pas un premier prix de morale. Maintenant, vous avez raison, on ne voit pas non plus ce que la morale viendrait faire dans le football. Ce serait bien la première fois.

Pascal : Vous pourriez aller plus loin pour ce qui est du dopage au delà du cas Deschamps.
Je peux aller jusqu'où la justice italienne est allée elle-même. C'est-à-dire pas bien loin, même si elle a eu l'immense mérite de mettre à jour