«Je ne répondrai pas à cette question, mon sort personnel n’a aucun intérêt.»
En conférence de presse ce mercredi matin, Raymond Domenech a joué l’indifférence quant à son avenir à la tête de l’équipe de France de football. En fait, un copier-coller de ses déclarations de mardi soir, juste après l'élimination :
«Je ne me pose pas la question, c’est un problème de politique. Cette équipe a de l’avenir, elle a un vrai projet, elle a des jeunes qui sont là, il y a quelque chose de vraiment intéressant à faire. C’est un problème politique, je ne me suis jamais inscrit dans autre chose que le sportif.»
Une dernière affirmation un brin cavalière de la part d'un sélectionneur qui a mélangé les genres en direct sur M6 mardi soir avec une demande en mariage à sa compagne Estelle Denis, animatrice de l'émission «100% Foot», quelques minutes à peine après la défaite contre l'Italie («Pardonnez moi. (...) J'aurais dû rester froid et professionnel», a-t-il reconnu mercredi). Une collusion médiatico-sportive qui n'est pas une première. Quand Estelle Denis annonçait une possible sélection en bleu du défenseur Franck Jurietti en 2005, ses collègues pouffaient. Avant que la nouvelle ne soit confirmée par Domenech…
En évoquant sa situation personnelle devant 13,2 millions de téléspectateurs – ce qui est loin d’être un crime – Raymond Domenech a peut-être surtout oublié un temps la détresse de ses joueurs, abattus en zone mixte à l’issue de la rencontre. Un argument de p