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Libération

Maîtres carré

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publié le 24 juin 2008 à 4h01

Une première depuis vingt ans : aucun des quatre demi-finalistes n'était présent à ce stade de la compétition lors de l'édition précédente. Mais c'est tout sauf un hasard de les retrouver là. La preuve par quatre.

Les deuxièmes seront les premiers

Pour trouver le favori, cherchez le deuxième. Fait original, trois des équipes présentes cette année en demie - l'Allemagne, la Russie et la Turquie - ont terminé deuxièmes de leurs poules. Leurs faits d'armes : avoir sorti en quarts respectivement le Portugal (3-2), les Pays-Bas (3-1 a.p.) et la Croatie (1-1, t.a.b.), les trois épouvantails de la phase initiale. Signe qu'il ne fait pas bon partir trop vite, sans doute. Et qu'il n'est jamais malin non plus de casser la dynamique en alignant les «coiffeurs» lors du troisième match de poule. Battus par les Suisses (0-2) dans une partie jouée pour du beurre, les Portugais, incapables d'accélérer ensuite contre les Allemands, en savent quelque chose. Tout comme les Néerlandais, explosés physiquement par les Russes après avoir baladé au petit trot les Roumains (2-0) avec leur équipe B. La morale de l'Euro, un brin curetonne, pourrait être celle-ci : qui veut connaître le bonheur doit avoir ramé au préalable. Plus que les Teutons, défaits par les Croates lors de leur deuxième match (1-2), ou les Russes, atomisés itou par l'Espagne en ouverture de leur groupe (1-4), ce sont encore les Turcs qui illustrent le mieux cette théorie. Virtuellement éliminés de la compétition après un match et dem