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Libération

Carnet des quarts

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par Romain CANUTI et Simon CAPELLI WELTER
publié le 25 juin 2008 à 4h01

Dis-moi comment tu perds ton quart de finale et je te dirais qui tu es. En 2004, les Anglais étaient sortis en héros de l'Euro portugais malgré leur défaite contre l'équipe hôte, pendant que les Français, eux, se faisaient flinguer de tous les côtés pour s'être fait prendre à rebours par les Grecs. Cette année, même si elle s'est extirpée du fameux groupe de la mort et qu'elle est tombée seulement aux tirs aux buts face à l'Espagne, l'Italie gardera de la compétition un sentiment de grosse galère. «Ne parlons pas de malchance. Nous avons donné durant le tournoi l'image d'une équipe à la recherche d'elle-même», regrette ainsi le Corriere dello Sport romain pendant qu'à Milan, la Gazzetta dello Sport a déjà dit arriverderci à Donadoni et fait place nette à Lippi II, le retour. Au Portugal, où tout le pays se voyait déjà champion, on a pris un gros coup sur la morue aussi. Et décidé de tout remettre en cause. Jorge Silva d'A Bola : «Pas de gardiens, pas d'arrière gauche, ça fait beaucoup. Et les transferts ont pollué le groupe : Scolari et Chelsea, Ronaldo et le Real, sans parler de Deco qui part sur le yacht d'Abramovitch entre deux matchs pour négocier son contrat». Derniers favoris dégagés dès les quarts, les Néerlandais. Eux aussi s'étaient vus beaux comme un camion, mais ce n'est pas une raison pour jeter Van Basten avec l'eau du bain. Thijs van Venghel, de Voetbal international: «Malgré tout, cet Euro restera une