Les autorités allemandes craignaient le pire: des affrontements à l’issue du match de mercredi soir Allemagne – Turquie (3-2) entre supporteurs turcs survoltés et jeunes Allemands en état d’ébriété.
Des craintes infondées à Berlin. Plus d'une heure après la fin de la rencontre, la police indiquait que les réjouissances se sont passées de façon paisible dans la capitale allemande. Comme l'indique Claudia Frank, porte-parole de la police: «Jusqu'à présent, nous avons procédé à 13 arrestations, mais au vu du nombre de gens dans les rues, nous sommes très satisfaits.» Près d'un demi-million de spectateurs s'étaient réunis dans le centre-ville, devant la Porte de Brandebourg, pour suivre le match sur des écrans géants. A signaler quand même quelques altercations verbales.
En revanche, la fête s'est beaucoup moins bien passée à Dresde, à l'est de l'Allemagne, où des groupuscules néo-nazis sévissent encore. Plusieurs Turcs ont été blessés mercredi soir par un groupe d'individus, de 30 à 50 selon le site internet du quotidien Welt. Qui ont également brisé les vitrines de deux snack-bars.
En Suisse aussi, et à Bâle, où se jouait le match entre les deux équipes, les autorités craignaient que la fête se passe mal. Et comme à Berlin, aucun incident notoire n'est à signaler. Plusieurs dizaines de milliers d'Allemands ont traversé fous de joie les rues de la vieille ville, improvisant des olas, reprises par des centaines, p