(à Vienne) Inconstant lors du match contre la Russie. Mauvais contre la Suède. Transparent contre l'Italie. Sergio Ramos a démarré son Euro contre les Russes en demie. Surpuissant, excellent dans son placement, rapide dans l'anticipation et juste dans ses passes, pendant tout le match. Conforme à ce que pense de lui Maldini qui le définit comme «le meilleur latéral droit au monde, sans comparaison possible».
Pour la première fois, le défenseur du Real a connu la critique des médias et celle de son sélectionneur, Aragonés : «Sergio est l'un des meilleurs défenseurs du monde, mais il devrait mieux gérer sa vie personnelle s'il veut devenir le numéro 1.» Allusion à une soirée un peu arrosée la veille du match face aux Suédois. Ramos a 22 ans et aime s'amuser. «Je suis jeune, c'est normal, par exemple, j'aime les relations d'un soir sans lendemain. Ce n'est pas prise de tête, et puis bon une fille qui couche le premier soir. je ne la présente pas à ma mère !» Un jour, il s'était fait piéger lors d'une virée : une vidéo le montrait urinant contre un mur, avant d'engloutir un sandwich dégoulinant de sauce et d'essuyer ses mains contre sa petite amie. Piqué au vif, il a voulu voler dans ce qui reste de plumes à Aragonés : «Luis dit tout et son contraire, et parfois je me perds dans ses explications.»
«Odieux». «Le Comanche» n'est pas du genre à se laisser faire. Santisteban, le sélectionneur des équipes espagnoles de jeunes, raconte qu'adolescent, Ramos