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Libération

Euro stars

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par Giovanni SERI
publié le 30 juin 2008 à 4h05

On attendait Ballack, Torres, Ribéry, Robben et surtout Cristiano Ronaldo. On espérait Pirlo, Ibrahimovic, Benzema, Klose, Iniesta ou Mutu. On a eu Modric, Arshavin, Villa, De Rossi, Sneijder, Semak, Sionko, Pepe, Pavlyuchenko ou Sentürk. On pensait Italie, France, Portugal. C'était Turquie, Russie, Croatie.

Météorites.On appelle ça des révélations, ou des mauvais pronostics, c'est selon. Cet Euro en Suissautriche n'était pas écrit à l'avance ; et c'est tant mieux. Plus que la finale opposant une Allemagne au forceps et une Espagne au talent, ce sont ces «nouveaux» noms que nous retiendrons. Certains affolent déjà le mercato, comme le funambule russe Arshavin, que le Stade rennais avait jugé survalorisé il y a six mois (il leur était alors proposé à 6 millions d'euros), et qui «partira» sans doute au quadruple pour Chelsea, même s'il est annoncé un peu partout, de Barcelone à Arsenal.

A l'inverse, Tottenham peut se frotter les mains d'avoir signé le meneur de jeu croate Luka Modric (acheté plus de 20 millions d'euros en avril) avant qu'il n'éclabousse le parcours croate de son talent. D'autres, en revanche, ne seront certainement que des one month wonder, ces joueurs météorites qui vous explosent au visage le temps d'un Euro pour finalement s'écraser en bout de piste. Ils vénèrent Toto Schillaci, éphémère héros italien du Mondial 1990, et s'appellent cette année Sentürk (Turquie), Sionko (République tchèque), voire Schweinsteiger (Allemagne), qui est sorti du banc où il