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Libération

Pour la presse ibérique, c'est toute l'Espagne qui a gagné

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Les quotidiens espagnols mettent en avant les grandes figures de la Roja ce lundi, après la victoire contre l'Allemagne (1-0). Mais selon eux, la victoire fut collective.
par François Meurisse
publié le 30 juin 2008 à 7h00

La victoire de la Roja en finale de l'Euro dimanche soir, c'est d'abord, selon la presse espagnole, une histoire d'hommes. Celle de Fernando Torres bien sûr, l'unique buteur de la rencontre, le Niño de l'Atlético Madrid devenu Kid d'Anfield. «Sans que l'on s'en rende compte, raconte Rubén Amón sur le blog d'El Mundo, le Gosse est devenu un homme. S'aérer à l'étranger lui a réussi. Il a appris l'anglais et a pris de l'assurance. Ce n'est pas qu'il a changé de voix, comme ces adolescents qui muent lors des colonies de vacances l'été. Mais à Liverpool il est devenu un mec. Un vrai mec.»

Et puis il y a, explique toujours El Mundo, à la 33e minute, «le but, ce but immortel qui vaut un Euro, le titre de meilleur joueur de la finale et met Fernando Torres à la cime du football, celle qu'il avait déjà touchée du doigt pendant une magnifique saison avec Liverpool.»

Tout aussi vainqueur, mais sans beaucoup jouer, l'attaquant et meilleur buteur de la compétition David Villa, absent dimanche pour cause de blessure en demi-finale. «Cependant, rappelle La Razón, Villa n'eut pas besoin de plus de minutes (il n'a pas non plus disputé le match contre les Grecs) pour devenir soulier d