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Libération
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Rencontre avec l'équipe du solitaire

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publié le 30 juin 2008 à 4h05

Par la qualité et la quantité du plateau, le Vendée Globe, tour du monde en solitaire sans escale ni assistance qui partira des Sables-d'Olonne le 9 novembre, s'annonce exceptionnel. Tous les mois, «Libération» suit dans sa préparation pour cet Everest de la voile Yann Eliès, skippeur de «Generali». Aujourd'hui, rencontre avec son équipe à terre.

Amarré à un des pontons de la base des sous-marins de Lorient, le grand monocoque blanc Generali se dandine, fier de lui. Yann Eliès, en patron, regarde ce gros bébé. Dans quatre mois, c'est avec lui qu'il s'élancera autour du monde pour le Vendée Globe. En attendant, cette machine de course est bichonnée par toute une équipe. Après l'Artemis Transat (traversée de l'Atlantique Nord en solitaire, où Eliès s'est classé 3e), le staff a été invité à bord pour le convoyage retour (13 noeuds de moyenne et seulement neuf jours pour traverser l'Atlantique). «J'ai voulu associer mon équipe, explique Eliès. Ils travaillent comme des fous sur ce projet depuis deux ans.»

Colonne vertébrale.Lorsque la compagnie d'assurances accepte le projet Vendée Globe en 2005, le skippeur de Saint-Brieuc fait d'abord appel à Erwan Steff, 34 ans. Les deux hommes se connaissent de longue date, depuis les années Optimist. Erwan, coéquipier puis préparateur, est un ancien assistant des directeurs de course de la Solitaire du Figaro et du dernier Vendée Globe. Il prend en main la logistique et les relations avec les partenaires. A ses côtés, il