C'est tout sauf une surprise. Comme «Libération» l'annonçait dès le lendemain de la défaite des Bleus contre l'Italie il y a dix-sept jours, défaite synonyme d'élimination au premier tour de l'Euro, Raymond Domenech reste en poste.
Le sélectionneur de l'équipe de France de football a été confirmé ce jeudi dans ses fonctions par les 21 membres du conseil fédéral qui se sont réunis de 9 heures à midi. Le temps pour Domenech de s'expliquer devant eux sur le fonctionnement de sa sélection, qui fait grincer les dents de certains membres de la Fédération française de football (FFF). Sur les dix-neuf votants, dix-huit ont approuvé la proposition de Jean-Pierre Escalettes, le président de l'institution: «Redéfinir les conditions d'exercice de sa mission et les modalités de gestion de la sélection nationale.» Une abstention a été enregistrée.
C'est Escalettes, lui-même – accompagné de Frédéric Thiriez, président de la LFP, Noël Le Graet, vice-président de la FFF, Gérard Houllier, DTN et de Fernand Duchaussoy, représentant du foot amateur – qui est venu l'annoncer lors d'une conférence de presse, vers 13 h 15.
L'euro, un «échec retentissant»
Reconnaissant d'abord que le dernier Euro de l'équipe de France et son bilan famélique de deux défaites (contre la Hollande 4-1 et l'Italie 2-0) et un nul (contre la Roumanie 0-0) est un
«
échec retentissant, pas très glorieux, sur le plan sportif et, plus grave peut-être, sur le plan de la dégradation de l'image