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Libération

Le Ricco grimpeur frappe encore

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publié le 14 juillet 2008 à 4h18

La miniature en pain d'épice de la Saunier Duval remporte à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) sa deuxième étape, après celle de Super-Besse (Puy-de-Dôme). Riccardo Ricco est alors dans le groupe des favoris qui se regardent dans le col d'Aspin, à 5 km du sommet. Devant, seul Sebastian Lang (Geroslteiner) mouline mais n'y croit plus et se retourne sans cesse. C'est une cartouche pour gros gibier que tire alors Ricco, dont l'écho se perd dans la vallée : «J'ai pas senti le coup, mais le souffle. Puis j'ai eu super mal ensuite aux jambes», dira Stéphane Goubert (AG2R) à l'arrivée (31e). Le peloton des favoris se raidit puis s'effondre, comme dans un western. Ricco a claqué la porte du saloon et la quarantaine de gars qui composent le peloton ne le reverront plus.

«Domaine». Pourtant, il reste encore 20 bornes de descente après la bascule jusqu'à l'arrivée à Bagnères. L'écart ne fond pas et sera de plus d'une minute sur les leaders (Valverde, Kirchen, Evans, Menchov). «J'ai eu aussi un peu de chance que les leaders se sont beaucoup observés, dit Ricco. Vous savez, la montagne, c'est mon domaine.» Le contre-la-montre aussi, car l'Italien ne perd qu'une poignée de secondes face au vent et sur un peloton, certes sonné, mais roulant ensuite à 60 à l'heure. Enfin voilà un type qui la veille, dans l'étape de Toulouse, avait chuté. Il avait même convoqué à plusieurs reprises le médecin de la course. On craignait le pire. Mais de ce point de vue on peut dire que les soi