La Chine montre tout ce qu'elle peut pour prouver, à un mois de ses JO, sa détermination à lutter contre le dopage. Dimanche, la marcheuse chinoise Song Hongjuan, 14e du 20 km marche des Jeux d'Athènes et 15e de la même épreuve aux championnats du monde l'an dernier au Japon, a été suspendue quatre ans à la suite d'un test positif à l'érythropoïétine (EPO). L'athlète de 24 ans avait été contrôlée hors compétition en février à Pékin et n'avait pas participé aux sélections pour les Jeux.
Hier, c'était au tour de son entraîneur de subir le même sort. C'est ce qu'a annoncé Zhang Yongliang, un des responsables de la Fédération chinoise d'athlétisme. Zhang Yongliang, qui n'a pas révélé le nom de l'entraîneur, a précisé qu'il avait été suspendu pour quatre ans «en accord avec les règles antidopage chinoises» qui prévoient aussi des sanctions contre les entraîneurs et les médecins.
La Fédération internationale (IAAF) basée à Monaco a confirmé avoir été informée du cas positif de Song Hongjuan par la fédération chinoise (CAA), précisant que l'athlète avait été contrôlée le 24 février à Pékin et qu'elle serait suspendue jusqu'au 25 mars 2012. En mars, le ministre chinois des Sports avait affirmé que tout athlète contrôlé positif serait suspendu à vie. Le vice-président de l'Agence chinoise antidopage, Zhao Jian, avait même précisé qu'au 20 juin huit athlètes avaient déjà été sanctionnés depuis le début de l'année.
En revanche, concernant Song Hongjuan, la CAA n'a pas précisé pourq