Envoyé spécial à Saint-Etienne Le rouleur-sprinteur allemand Marcus Burghardt (Columbia) a remporté l'étape hier, devant l'Espagnol Carlos Barredo (Quick Step) qu'il a battu au sprint. Le maillot jaune est toujours sur les épaules de Carlos Sastre (CSC) : classement inchangé pour le général. L'Espagnol fut interrogé en marge de la course sur la volonté du président du cyclisme italien de prononcer une suspension à vie pour les coureurs convaincus de dopage : «C'est beaucoup, une condamnation à vie. Surtout pour un type de 23 ans.» Une allusion à Riccardo Ricco, convaincu de dopage il y a une semaine.
Mais la grande affaire du jour s'est déroulée hors course : les douaniers ont arrêté deux véhicules sur la route du Tour en milieu de journée, à l'entrée de Vizille, à une trentaine de kilomètres du départ donné à Bourg-d'Oisans. Des douaniers en baudriers phosphorescents et des gendarmes attendaient deux des 2 500 véhicules du Tour. Le suiveur, qui a l'esprit mal placé, a immédiatement pensé à l'affaire Rumsas, troisième du Tour 2002, dont l'épouse fut arrêtée en juillet à la frontière italienne avec une malle bourrée de nitroglycérine (EPO, corticos, etc.).
Journaliste. A 12 h 40 est arrêtée une voiture de presse, celle d'un confrère luxembourgeois. Puis, c'est au tour du père des frères Schleck. Johnny Schleck conduit des invités du Tour de France. Si les coureurs sont ciblés par les Négus de l'Agence française contre le dopage (AFLD), il en irait aussi des journalistes