Encore un rebondissement dans l'affaire de la banderole «anti-Ch'tis». Le PSG a indiqué mardi, dans la soirée, qu'il allait saisir le tribunal administratif pour «faire valoir l'ensemble de ses droits […] dans l'objectif de participer à la Coupe de la Ligue 2008-2009.»
Comment en est-on arrivé là? On récapitule. Suite au déploiement d’une banderole hostile envers les habitants du Nord de la France - «Pédophiles, consanguins, chômeurs: bienvenue chez Ch’tis» - en finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France, finale remportée par le PSG 2-1 face à Lens, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) exclut le club parisien de la prochaine édition de cette compétition le 30 avril. Une décision confirmée un mois plus tard par la Fédération française de football et sa Commission supérieure d’appel.
Mais le club de Charles Villeneuve ne veut pas en rester là: il saisit le Comité national olympique sportif français (CNOSF) pour qu’il serve de conciliateur. L’instance olympique, jugeant cette décision «disproportionnée», propose ce deal lundi: on oublie l’exclusion de la Coupe de la Ligue et le PSG écope d’un match à huis clos en début de saison à la place. Une rencontre que le Paris SG pourrait choisir, conjointement avec la LFP, dans les six premières journées de championnat.
Mais comme on ne la fait pas à Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, et sa bande, cette conciliation est rejetée. Réuni en urgence par téléphone le lende