On avait laissé ce bon Raymond Domenech un soir de juin. Un soir d'élimination au premier tour de l'Euro, de demande en mariage en direct sur M6. Depuis, on l'a vu se balader en Vélib' dans les rues de la capitale. Mais côté média, hormis la conférence de presse au lendemain du match contre l'Italie, nada. Et pour cause.
Pendant que Raymond s'offrait du répit, les instances du foot français s'occupaient de son sort en le confortant dans son rôle de sélectionneur. Avec quelques réaménagements concernant sa communication. Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération Française de Football (FFF), donnait le ton: «Raymond doit s'occuper du terrain, du terrain et encore du terrain.» Fini les médias. Mais comme on ne change pas Domenech si facilement, il fait son come-back ce mardi: une longue interview dans L'Equipe et une petite intervention sur RTL.
Domenech revient sur l'Euro et l'élimination des Bleus dès le premier tour sur RTL: «J'assume des parts de responsabilité dans les deux cas [quand ça va bien comme en finale de la Coupe du monde 2006, ou quand ça va mal comme en 2008], mais être le bouc émissaire en permanence quand ça va mal, et n'y être pour rien quand ça va bien, ça c'est gênant.» Et le sélectionneur de développer son argumentaire: «Ou, en 2006, quand l'équipe de France va en finale de la Coupe du monde, comme certains disent, je n'y étais pour rien, et alors en 2008 je n'y suis pas plus pour quelque chose,