«On fait le plus beau métier du monde»,
clame Ludovic Giuly, le nouveau joueur du PSG, après le dernier entraînement du club ouvert au public. Au vu de celui-ci, on a des raisons de le croire.
Entraînement à la carte ce jeudi, à deux jours de leur premier match de la saison contre Monaco. Footing pour ses coéquipiers Landreau, Clément et Camara. Courses plus ou moins intenses pour le toujours blessé Claude Makelele. Tennis-ballon pour Rothen, Armand et Bourillon face à Giuly, Cearà et Traoré, lequel compense ses lacunes techniques par un enthousiasme communicatif.
La bonne humeur est là. La décontraction, totale. Rien de bien méchant au programme donc. Une heure d'entraînement, un quart d'heure supplémentaire pour certains afin de signer quelques autographes, et la journée est terminée. Sauf pour un joueur qui doit répondre aux journalistes. Ce jeudi, c'est le tour de Ludovic Giuly, l'une des deux recrues de renom.
Les démons du passé
Celui qui est «un déconneur et aime bien mettre l'ambiance» a le visage plus fermé après sa petite douche. Non que l'ambiance soit pesante. Mais la relation presse, c'est pas son truc. Si la question de son pépin à la cheville est vite évacuée – «c'est du passé» –, de même que celle de sa reprise tardive – il dit pouvoir tenir «une bonne heure» –, les impressions du néo-Parisien à propos du groupe qui a failli descendre en Ligue 2 intéressent davantage l'assemblée. L'ambiance au sein du