Affaire de la banderole «anti-Ch’tis», suite. Et peut-être fin. Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu, par ordonnance, l’exécution de la décision de la commission supérieure d’appel de la FFF. Le PSG pourra donc défendre sa Coupe de la Ligue, remportée l’an dernier aux dépens de Lens (2-1).
Une bonne nouvelle pour les joueurs du PSG, comme l'a déclaré après coup Mickaël Landreau: «Quand on est footballeur, c'est une chance de pouvoir jouer une compétition comme la Coupe de la Ligue et de la gagner. La seule envie qu'on ait, c'est d'y participer.»
Le club, qui a réagi sur son site internet, est «heureux que le juge ait pris en compte le travail que le club a réalisé avant et pendant le match afin de prévenir tous les incidents dans le cadre d'un match dont le club n'était pas l'organisateur». Comme le PSG «le soutenait, le juge a donc considéré que la sanction [exclusion de la Coupe de la Ligue] apparaissait disproportionnée».
Tout est parti de cette banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch’tis» déployée par des supporters parisiens le 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue. La commission de discipline de la LFP exclut alors le PSG de la prochaine Coupe de la Ligue en guise de sanction. Le club parisien fait appel. En vain. Le 29 juillet, la FFF, organe d’appel, reste ferme et refuse de réintégrer le Paris SG en Coupe de la Ligue. Le club parisien décide alors de saisir le tribunal admin