Il y a moins d'un an et demi, lors des Mondiaux de Melbourne, en mars 2007, peu de gens connaissaient le nom d'Alain Bernard. Une évolution fulgurante.
2005. La convalescence.
Après avoir raté les qualifications olympiques pour Athènes en raison d'une mononucléose, il se remet et passe, pour la première fois, sous la barre des 50 secondes, en avril, à Nancy. Il n'est alors, avec 49''94, que le 5e performeur français de l'année.
2006. L'éclosion.
Aux championnats d'Europe de Budapest, il obtient la médaille de bronze sur le relais 4x100 m. Dernier de la finale individuelle, il améliore toutefois son record, en 49''22.
2007. L'explosion.
Après avoir suivi, fin 2006, son entraîneur Denis Auguin à Antibes (Alpes-Maritimes), Bernard rate ses mondiaux de Melbourne, en mars (il échoue à se qualifier pour la finale du 100 m), mais change de dimension trois mois plus tard. Lors des championnats de France de Saint-Raphaël, il écrabouille, en 48''12, le record de France qu'il avait établi en février (48''81) : c'est alors le deuxième meilleur chrono de l'histoire, seul le recordman du monde, le Néerlandais Pieter van den Hoogenband, a nagé plus vite (47''84). Il bat aussi le record de France du 50 m nage libre, en 21''76, devenant le troisième performeur de l'histoire sur la distance.
2008. La consécration.
En mars, lors des championnats d'Europe à Eindhoven, il bat deux fois de suite le record du monde du 100 m nage libre de van den Hoogenband, en 47''60 (en demi-finale), puis en 47''50 (fina