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Libération

Maudit Baala, encore une fois

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publié le 20 août 2008 à 4h40

1 500 mètres (H)

Or : R. Ramzi (Bah.). Argent : A. Kiprop (Ken.). Bronze : N. Willis (NZL).

Caramba encore raté. Mehdi Baala a de nouveau échoué, hier, à conquérir, sur 1 500 mètres, si ce n'est le titre, du moins une médaille. Il a terminé à la quatrième place, à cinq centièmes du podium, après un sprint de mort de faim sur les 200 derniers mètres.

Les mauvaises langues diront qu'une fois de plus, Baala a fait étalage d'un sens tactique, disons, limité. Lui et son entraîneur, Jean-Michel Dirringer, assuraient qu'il s'agissait uniquement d'un problème de récupération. Le titre revient au Bahreini d'origine marocaine Rashid Ramzi (3'32''94), devant le Kényan Brimin Kipruto (à 17 centièmes) et le Néo-Zélandais Nick Willis (à 1''22). Ramzi, double champion du monde sur 800 et 1 500 mètres en 2005, tient un peu du coureur fantôme. On le voit rarement en Europe. Parfois il se montre pour les grandes occasions, comme hier, puis s'en retourne vite à l'abri.

Et Baala ? Il était tout colère au point de snober la presse tout de suite après cette nouvelle déconvenue lors d'un grand rendez-vous. C'est son coach qui s'est collé aux explications : «Il a subi la fatigue. Il n'était pas capable de partir plus tôt. Je ne pense pas que ce soit une erreur tactique de placement, mais au moment où il fallait faire ces efforts pour continuer à se replacer, il avait peut-être un peu moins d'énergie que les autres. Quand il lance son sprint, c'est pour l'honneur. Il ne pense pas à la médaille. Quand