Les Bleus, éliminés en quarts à Sydney et Athènes, se sont qualifiés, hier, pour les demi-finales aux dépens de la Russie (27-24) et rencontreront, vendredi, une vieille connaissance, la Croatie, qui a sorti le Danemark (26-24). Du coup, la rencontre s'annonce électrique. «Le match le plus relevé de ce tournoi olympique entre deux équipes qui n'ont plus de secrets l'une pour l'autre», commentait Lino Cervar, le coach croate.
L'équipe de France était fort attendue et a maîtrisé son sujet face aux Russes : «On est venu à Pékin pour décrocher enfin une médaille, de préférence l'or. On a gagné sur l'expérience. Je voudrais dire tout mon respect envers les Russes, qui ont marqué de leur talent le hand mondial. Mais il fallait qu'on efface la déception des Jeux d'Athènes. Maintenant, on est bien préparés physiquement et moralement pour aller jusqu'au bout», expliquait Claude Onesta, l'entraîneur des Bleus.
Dresseur.Les Russes sont entraînés par Vladimir Maximov. Un coach comme on n'en fera plus et qui a dit un jour cette phrase qui fait froid dans le dos : «Les handballeurs russes ? Il faut toujours leur taper dessus. C'est la seule façon de leur faire rentrer la discipline dans le crâne.» Maximov a entraîné pour l'avant-dernière fois l'équipe de Russie hier. «Ça fait quand même 30 ans que je fais ce boulot.» Saluons ce fameux dresseur de mammouths, qui a noté : «Que voulez-vous, notre équipe est encore trop jeune. Et puis, contre une défense de fer, i