L'Espagnol Rafael Nadal inaugure aujourd'hui à New York son dossard de n°1 mondial à l'occasion du coup d'envoi de l'US Open, dernier tournoi du Grand Chelem de la saison. Vainqueur de Roger Federer en finale à Roland-Garros, puis à Wimbledon, sacré champion olympique à Pékin il y a une semaine, Nadal est désormais «la» nouvelle référence du tennis mondial. L'époque où ses adversaires le considéraient «prenable» sur n'importe quelle autre surface que la terre battue semble désormais bien loin.
Nadal est aujourd'hui un joueur tout-terrain. Il reste d'ailleurs sur deux succès sur dur au Masters Series de Toronto et, bien sûr, aux Jeux olympiques de Pékin. L'Espagnol ne pouvait pas rêver - s'il en avait besoin - meilleure préparation physique et psychologique que cette victoire chinoise.
Bandeau. Et comme 2008 semble être une année en or pour lui, le tirage au sort de l'US Open lui a été plutôt clément. Il pourra d'abord s'échauffer contre le qualifié allemand Bjorn Phau avant de rencontrer un autre qualifié ou le Belge Olivier Rochus. Au troisième tour, il pourrait devoir repousser les services décoiffants - mais Nadal porte un bandeau - du Croate Ivo Karlovic ou ceux du Tchèque Tomas Berdych pour gagner le droit de se frotter à des adversaires plus consistants avec l'Argentin David Nalbandian ou l'Américain Jame Blake - devant son public - en quart, un stade qu'il n'a jamais dépassé à New York. Il serait surprenant qu'il ne fasse pas mieux cette année.
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