Qui pour succéder à Toulouse ? La question se pose dès ce soir avec l'ouverture du championnat de France de rugby, le Top 14. Le Stade Toulousain est armé pour assurer sa propre succession. Le plus gros budget du championnat (22 millions d'euros) semble avoir une longueur d'avance sur ses concurrents, tant au niveau des infrastructures - sans égal dans l'Hexagone - que de son effectif, renforcé par le retour de Frédéric Michalak et l'arrivée de David Skrela.
Mais avec les quatre grosses cylindrées que sont Clermont, le Stade Français, Biarritz et Perpignan, les postulants ne manquent pas. Clermont devra passer outre le traumatisme de sa défaite en finale du championnat face à Toulouse, la neuvième à ce stade de la compétition. Le Stade Français composera avec un nouvel entraîneur, l'Australien Ewan McKenzie, et un effectif amputé de nombreux cadres depuis les départs de Christophe Dominici - devenu entraîneur des arrières parisiens -, Pieter de Villiers, David Skrela et Rémy Martin.
Sur la Côte basque, le départ de Patrice Lagisquet - entraîneur de Biarritz dix saisons de rang - ouvre un nouveau cycle et ce, bien que l'effectif soit presque inchangé.
Mécènes. Les Perpignanais, quant à eux, restent sur une piètre série de matchs amicaux ponctués par une lourde défaite face au Stade Français (16-29). Les Catalans attendent toujours un bouclier de Brennus [trophée accordé au champion, ndlr] qui leur échappe depuis 1955. Ils s'appuieront pour cela sur l'ouvreur néo-zélandais