A en croire l'intéressé, «ce n'est pas une défaite catastrophique». Richard Gasquet était pourtant très attendu à l'occasion de l'US Open après plusieurs semaines de pause, une absence remarquée aux Jeux de Pékin et à l'arrivée une saison 2008 sans relief. Mardi soir, à New York, opposé à l'Allemand Tommy Haas l'espoir a duré le temps d'un premier set, remporté au jeu décisif et à la force de sa volonté par le Français que l'on a senti nerveux et peu sûr de son fait. Ensuite, les choses se sont compliquées pour le n°1 français avec la perte du deuxième set, étrangement effacé par un troisième set enfin dépouillé des approximations du début de match. C'était avant de renouer avec un jeu erratique et imprécis. Face à un Haas, qui n'est quand même pas le premier venu, ça ne pouvait pas passer et Richard Gasquet a été raccompagné sans ménagement vers la sortie
Minimisé. De quoi lui faire regretter d'avoir consacré tant de temps à la préparation de ce Grand Chelem, au point d'avoir sacrifié une présence à Pékin. Plus positif dans son discours d'après-match que sur le terrain, le Français a minimisé les dégâts de cette défaite. «S'il suffisait de bien se préparer, ça se saurait. Tout le monde sait qu'il [Haas] peut battre n'importe qui n'importe quand. Sa balle rapide m'a posé pas mal de problèmes. En plus, d'habitude, il est nerveux mais [là], il ne l'était pas. Contre ce type de joueur, ça se joue à pas-grand-chose.» Avant de concéder tout de même : «C'est un coup dur.