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Libération

Guazzini mouille le maillot pour son club

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par Antoine MAUMON de LONGEVIALLE
publié le 30 août 2008 à 4h47

Jouer au rugby avec un maillot rose clinquant orné de fleurs, seul le Stade français, sous l'impulsion de son président Max Guazzini, en est capable. «Au Stade français on n'a pas besoin de faire de l'image» déclare ce dernier quand il évoque le recrutement parisien, moins spectaculaire que celui de nombreux clubs du Top 14. C'est pourtant le même Guazzini qui, quelques minutes plus tard, affirme avoir passé, cet été, «plusieurs journées dans des usines pour s'occuper de merchandising». Mais si les nouveaux maillots sont une grande fierté pour l'homme d'affaires passionné de rugby - «on m'a rapporté que des personnes portaient le maillot du Stade français à Pékin», s'enorgueillit-il -, son grand défi concerne la construction d'un nouveau stade dédié au rugby à Paris «retardée à cause de la droite du XVIe arrondissement [où se trouve le Stade Jean-Bouin, actuel stade du club, ndlr]. Le combat du stade, on va le gagner», clamait-t-il jeudi aux quelques centaines de supporters venus assister à la présentation de la nouvelle équipe parisienne.

Recrutement. Malgré le départ de nombreux cadres comme De Villiers, Martin, Skrela, Fillol et Dominici - désormais adjoint de l'Australien Ewen MckEnzie lui-même remplaçant de Fabien Galthié au poste d'entraîneur -, le président nie toute révolution : «Chaque année j'entends le même discours de "fin de cycle"». Et celui-ci d'évoquer les gloires passées - Diego Dominguez, Vincent Moscato, Fabien Gal