Convoqués de l'autre coté de la planète pour y disputer le onzième rallye de la saison, en Nouvelle-Zélande, l'équipe Citroën et le Français Sébastien Loeb se sont imposés grâce à un petit coup de pouce de la chance. Après avoir été pénalisé de 30 secondes vendredi soir et avoir effectué un tête à queue au début de la troisième étape dimanche matin, le champion du monde en titre n'était pas idéalement placé pour s'imposer. Mais cette fois, le Français a profité des circonstances de course, qui lui ont été finalement favorables.
«Tactique». Samedi, Sébastien Loeb et Daniel Elena, son coéquipier, l'avaient joué très fine pour se placer dans la meilleure position possible avant d'attaquer les dernières épreuves chronométrées du dimanche. Ainsi, Loeb avait volontairement laissé filer quelques secondes en fin de deuxième étape pour ne pas se retrouver en tête du classement et donc dans l'obligation de faire la trace pour ses adversaires en fin de course. Le règlement sportif impose en effet au premier classé «d'ouvrir» les spéciales, ce qui est pénalisant sur certains terrains, dont la «gravette» des pistes néo-zélandaises. «On est tout le temps en train de parler de tactique de course au lieu de régler les voitures et d'attaquer à fond de bout en bout. Ce n'est pas marrant, la compétition, ce n'est pas ça. Je trouve ça nul. A contrecoeur, j'ai laissé repasser mes adversaires. Cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me fais du rallye !» pestait Loeb après avoir ralli