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Libération

Amenez-moi la patronne !

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publié le 8 septembre 2008 à 4h55

Un bon vieux cadeau empoisonné. Voilà ce que Justine Henin a réservé à ses anciennes concurrentes. Juste avant Roland-Garros, la patronne est partie en laissant les clés sur la porte, libre à qui voulait de s'en servir. Mais, trois tournois du Grand Chelem plus tard, il faut bien se rendre à l'évidence : le circuit féminin se cherche toujours une taulière. «Il n'y a pas de joueuse qui domine, reconnaît Amélie Mauresmo, qui a occupé la tête de la hiérarchie mondiale 39 semaines durant. Ça se cherche un peu. Parmi les cinq ou six joueuses qui sont potentiellement numéro 1, il y en a qui sont en manque de confiance, d'autres qui sont blessées. Maria Sharapova, par exemple [blessée à l'épaule, ndlr], moi, au vu de son Open d'Australie et de ses trois premiers mois, je l'aurais vraiment donnée favorite pour dominer cette saison. Donc c'est vrai, c'est plus ouvert que d'habitude.»

Fardeau.Il ne s'est d'ailleurs trouvé personne pour crier au crime de lèse-majesté une fois qu'il a été entendu qu'Ana Ivanovic, arrivée à New York avec le maillot jaune, allait être délestée de son bien. A 20 ans, la Serbe possède certes beaucoup d'atouts : un premier titre du Grand Chelem conquis à Paris en juin, un minois attractif et quelques jolis coups de raquette. Mais tout cela est encore en devenir, et le fardeau était visiblement trop lourd à porter. Derrière elle, cependant, pas d'évidence. Au point que, au moment d'entrer sur le court Arthur-Ashe, les quatre demi-finalistes du d