La Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'est pas à un scandale près. Et la crédibilité sportive de la Formule 1 ne semble pas être sa principale préoccupation. En privant de sa victoire le pilote anglais Lewis Hamilton dimanche soir à Spa-Francorchamps, les commissaires sportifs du Grand Prix de Belgique ont confirmé ce qu'avait déclaré Fernando Alonso en 2006, lui-même victime d'une pénalité inique en 2006 lors du Grand Prix d'Italie: «La Formule 1 n'est plus un sport.» Ou alors au bout du bout de la chaîne du business lorsque toutes les ficelles ont été tirées pour assurer le spectacle de manière artificielle ou pas.Ajoutées aux images des trois derniers tours de ce Grand Prix de Belgique épique, celles des caméras embarquées enregistrées dans les monoplaces des deux principaux protagonistes – Lewis Hamilton et Kimi Raikkonen – montrent que les deux hommes, en bagarre pour la victoire, alors que survient l'averse qui a bouleversé la fin de course ont été d'une bravoure qui force l'admiration.
Fallait-il pénaliser Hamilton de 25 secondes ?
Dans ces conditions, le pilote McLaren-Mercedes et le pilote Ferrari, limitent autant qu'ils le peuvent les dégâts, ne pouvant éviter quelques erreurs (passage au large, drapeau jaune ignoré, touchette) tout en sortant les petites et les grosses ficelles du métier. Ainsi, depuis dimanche soir, le débat fait rage sur le thème: fallait-il pénaliser Hamilton de 25 secondes et donc lui faire perdre l
Formule 1: la victoire retirée à Hamilton sur tapis vert fait débat
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par Lionel FROISSART
publié le 9 septembre 2008 à 7h00
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