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Libération

De Spa à Monza, la nervosité gagne les paddocks

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publié le 13 septembre 2008 à 5h00

La fin de saison approche et les nerfs sont à vif. Chose rare, Kimi Räikkönen n'a pas vraiment maîtrisé les siens à la fin du récent Grand Prix de Belgique. Il a même terminé sa course dans un mur, victime d'une sortie de piste sous l'averse. Lewis Hamilton lui, vainqueur sur la ligne d'arrivée, a été pénalisé de 25 secondes pour un passage litigieux dans une chicane et un dépassement de Räikkönen dans la foulée. Rétrogradé à la 3e place en Belgique, il se retrouve désormais sous la menace de Felipe Massa, déclaré vainqueur à Spa-Francorchamps, et ne digère pas cette sanction qui fait de lui le pilote proportionnellement le plus pénalisé de l'histoire de la F1 (il n'a disputé que 30 Grand Prix).

Visiblement agacé, Lewis Hamilton ne s'attend pas à récupérer ses points une fois que l'appel de l'écurie McLaren aura été examiné le 22 septembre. Dès son arrivée à Monza pour y disputer dimanche le GP d'Italie (14e manche du championnat), Hamilton a été bombardé de questions à ce sujet. Et on ne peut pas dire que le pilote anglais a calmé le jeu, jugeant que son adversaire finlandais s'était montré pleutre sous la pluie. Le pilote Ferrari lui a répondu en signant vendredi le meilleur chrono de la première journée d'essais, même si les deux pilotes McLaren-Mercedes ont donné l'impression de cacher leur jeu en fin de séance. Tout le contraire de la tactique employée chez BMW, dont les pilotes se sont positionnés comme de sérieux prétendants à la victoire.

Derrière les stands, c'est enc