L'Indianapolis Motor Speedway n'avait encore jamais accueilli le championnat du monde MotoGP. Ce manque sera comblé ce week-end avec la tenue de la 14e épreuve de la saison. A l'occasion de ce rendez-vous historique sur un circuit réputé pour sa course automobile phare les «500 miles d'Indianapolis», l'équivalent du Superbowl pour les Américains, les pilotes devront rester prudents. Les motos n'ont plus roulé sur le «Brickyard», nom de la piste en brique datant de 1909, depuis son inauguration.
Anneau. Aujourd'hui, le revêtement a totalement changé (seul un mètre de briques a été conservé sur la ligne d'arrivée en souvenir de l'ancienne piste), et un tracé de 4218 mètres a été redessiné au milieu de l'anneau. Les machines y tourneront dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, sans utiliser les fameux virages relevés.
Pour le prestige de remettre les pneus sur l'Indy Track, et redonner de l'élan à la discipline aux Etats-Unis, les organisateurs ont dû obéir aux exigences d'une course MotoGP. Enfin presque. Car la plupart des pilotes n'ont pas hésité à critiquer un circuit qu'ils découvrent. Personne n'a eu l'occasion d'y tourner dans de bonnes conditions et les premières visites de reconnaissance ont été unanimes. Loris Capirossi (Suzuki), un des doyens du circuit, a pointé plusieurs modifications «vitales», surtout dues à des différences de revêtement et d'adhérence, ou simplement à la présence de murets bien trop proches des zones d'échappement. «Nous avons