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Libération

Monocoque et maxi com'

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publié le 15 septembre 2008 à 5h00

Quinze personnes, dont Yann Eliès, le skippeur, et Erwan Steff, son directeur technique, sont réunies ce jour-là dans les locaux de la compagnie d'assurances, dans un immeuble hausmannien sur les grands boulevards, pour cet avant-dernier «comité de pilotage» axé sur la communication. Qu'est ce qu'un comité de pilotage ? Disons que c'est comme un comité éditorial. On corrige les épreuves et on enrichit au besoin les chapitres un peu faibles. Chez Gallimard, ça a été longtemps Gaston. Chez Generali, c'est Hervé de Saint Germain, président de Generali Challenge.

Saint Germain, c'est le grand homme anonyme de l'histoire du monocoque. C'est l'homme du bénéfice commercial, mais pas à n'importe quel prix : «Nous avons une responsabilité en tant qu'assureur. Nous ne transigeons pas avec la sécurité. C'est la valeur de notre marque. Nous mettrons tout en ordre de marche pour que Yann gagne, mais, notre priorité, c'est qu'il revienne de ce tour du monde.» Il en va du marin, de la marque et du client.

Bien faites.Tout cela a l'immense mérite d'être d'une grande clarté. On le voit, le comité de pilotage du monocoque Generali est une affaire sérieuse, qui «se tient environ tous les deux mois et demi. On fait le point régulièrement sur les dépenses et l'avancée du programme. C'est une façon de se tenir mutuellement au courant. Cela évite les malentendus et permet de rectifier les erreurs», explique Yann Eliès, le skippeur de Generali. Autour d'Hervé de Saint Germ