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Libération

Face à la Fiorentina, Lyon teste son nouveau look au niveau européen

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publié le 17 septembre 2008 à 5h02

Lyon replonge ce soir dans le bain révélateur de la Ligue des champions après un été passé à bouleverser l'effectif, l'encadrement et les règles de fonctionnement du club. Malgré une équipe largement remaniée et une défense décimée, le groupe paraît plus solidaire. Il encaisse moins de buts et propose un jeu plus inventif, plus cohérent. Reste à confronter tout cela au niveau européen.

Turnover. L'OL a mué et les changements se sentent à tous les étages du club. Jean-Michel Aulas réussit pour l'instant à se tenir en retrait, à flatter les équipes qu'il déteste et à limiter les petites phrases. Aux avant-postes, il laisse Claude Puel, dont l'arrivée a colmaté les brèches qui menaçaient l'édifice. Les troupes ont ordre de s'aligner derrière le nouvel entraîneur, qui impose respect, discipline et rigueur. «Il est dur, mais juste», disent en substance tous les cadres de l'équipe. Le coach les impressionne lorsqu'il participe au travail foncier et les rassure en proposant un turnover plus équitable. Seul Boumsong a de vraies raisons de s'inquiéter lorsqu'il use le banc pendant que Cris traîne sa souffrance sur le pré. Le Brésilien n'a pas, cet été, renforcé son genou, dont les ligaments croisés ont lâché l'an passé. Il est trop lent et trop mou dans l'impact, comme s'il se retenait d'aller au contact.

Pour le reste, le jeu lyonnais s'est bonifié dès la prise de fonction de Puel, qui ne badine pas avec le respect des consignes tactiques. L'OL en avait perdu l'habitude. Puel r