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Libération

Très catalans et XIII anglais

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publié le 20 septembre 2008 à 5h05

La légende s'est trompée. Ce n'est pas au Liban que saint Georges a terrassé la grosse bête. De la même façon, les Anglais ont tout faux quand ils font de ce chevalier un de leurs saints nationaux. C'est vers Perpignan que Sant Jordi a zigouillé le dragon. Selon le directeur du club et par ailleurs secrétaire général de la Fédération française de rugby à XIII, Christophe Jouffret, «c'est en référence à cette vieille histoire catalane que les treizistes du cru ont choisi de s'appeler les Dragons».

Accessoirement, précise Yannick Rey à la communication du club, c'est aussi parce que l'équipe de Bradford s'appellent les Taureaux, celle de Warrington, les Loups et celle de Leeds, les Rhinos : «Il fallait un nom de bête pour participer à la Super league d'outre-Manche.» Et effectivement, l'ex-XIII Catalan, ex-Union treiziste catalane de Perpignan et Saint-Estèphe réunis, devenu l'un des meilleurs clubs du championnat anglais de ce rugby accueille, samedi au stade Gilbert-Brutus, l'équipe de Wigan au deuxième tour des play-off (lire page 19).

Phénix. «Ce match sera peut-être encore boudé par Stade 2, souffle le président des Dragons, le grossiste en viande, Bernard Guash. Mais nous serons suivis par la première chaîne de sports mondiale, Sky Sports.» Il y a trois ans, ils pouvaient n'être que 1 000 spectateurs dans le petit stade en U qui héberge l'équipe. Aujourd'hui, ils sont 9 500 en moyenne à chaque match. De 38 000 euros en 2000, le budget des Drag