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Libération

La France planche sur les Jeux d'hiver 2018

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publié le 25 septembre 2008 à 22h32

Visiblement, il aura fallu un peu de courage au mouvement olympique français pour décider de candidater à l'organisation des Jeux d'hiver 2018. Après le camouflet reçu à Singapour en juillet 2005, lorsque Paris 2012 avait dû s'incliner devant Londres, l'idée d'organiser un jour les Jeux d'été n'a pas quitté les esprits. «Nous avons longtemps pensé qu'une candidature aux Jeux d'hiver serait un frein aux Jeux d'été, a déclaré hier Henri Sérandour, président du CNOSF jusqu'au 19 mai 2009. Mais depuis, cette défaite a été digérée. Nous avons beaucoup appris et nous avons réfléchi. Le conseil d'administration a confirmé, à l'unanimité moins une voix, qu'il fallait rester dans la dynamique que connaît le sport français. Notre choix s'est donc porté sur l'organisation des Jeux d'Hiver 2018».

Dynamisme. Cette candidature qui, depuis hier, ne concerne plus que trois projets (Annecy, Grenoble et Nice, Gap ayant renoncé la veille), est censée redonner un peu de dynamique au sport tricolore. Il fallait donc prendre le risque, quitte à courir deux lièvres à la fois : les Jeux d'hiver 2018 et ceux d'été, peut-être pour 2024.

Au Comité olympique on assure que le risque est mineur. Guy Drut, membre du Comité international olympique et candidat à la succession de Sérandour l'an prochain, est convaincu que briguer les JO de 2018 ne sera pas contre-productif dans la perspective d'obtenir ensuite des JO d'été. «J'en ai parlé à quelques membres du CIO», dit-il. Sérandour en es