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Quand Zidane change de stratégie de com'

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L'ancien meneur de jeu s'en est pris vertement à Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football.
publié le 29 septembre 2008 à 13h14
(mis à jour le 29 septembre 2008 à 13h15)

Moins d’une semaine après Michel Platini, un autre grand numéro 10 aiguise ses crampons. Et ce n’est pas le plus bavard, puisqu’il s’agit de Zinédine Zidane. Interviewé ce dimanche sur Canal+ par son pote Christophe Dugarry, l’ancien meneur s’illustre dans un registre qu’on ne lui connaissait point: la remise en place.

La victime du jour: Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football (FFF). Il lui est reproché ses dires lors du conseil fédéral du 3 juillet, au cours duquel Raymond Domenech a été confirmé dans ses fonctions après l'échec de l'Euro. Devant ses pairs, et selon les procès verbaux publiés par L'Equipe du 9 septembre, Escalettes s'était emporté contre le lobbying des champions du monde de 1998: «La fédération est une famille, pas un club. La campagne des anciens de France 98 a été trop insistante, parfois indécente. L'équipe de France est le patrimoine de la fédération, pas celui d'un club.»

Des propos que Zidane n'apprécie guère: «Je trouve scandaleux qu'un président de fédération puisse dire ça. Quand il parle des champions du monde de 1998 qui ont essayé de faire pression, tout est faux. Chacun a le droit de s'exprimer et de parler de l'équipe de France. Personne [chez les anciens de France 98] ne s'est réuni. Ses propos sont déplacés et irrespectueux par rapport à nous et à ce qu'on a fait. Il [Jean-Pierre Escalettes, ndrl] s'est caché derrière ça pour maintenir le sélectionneur.»

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