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Libération

Les pipis d’Armstrong restent au frigo

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publié le 3 octobre 2008 à 6h51

Lance Armstrong a repoussé sèchement l'offre de l'Agence française de Lutte contre le dopage (AFLD). Pierre Bordry, son président, avait proposé d'offrir au septuple vainqueur du Tour de France le moyen de faire taire les rumeurs sur son dopage à l'EPO lors de sa première victoire sur le Tour en 1999 en faisant analyser des échantillons d'urine restants par le laboratoire de Châtenay-Malabry. Preuves à l'appui, l'accusation avait été lancée par l'Equipe aux lendemains de la dernière victoire du Texan sur le Tour, en 2005.

Retour. Face à ce refus, l'AFLD dit avoir tourné la page sur cette affaire. «Armstrong est un grand champion, explique Pierre Bordry à Libération. C'était une façon de lui trouver une porte de sortie face à toutes ces rumeurs. S'il ne veut pas, on n'en parle plus. Le laboratoire n'a pas que ça à faire.» Dans sa réponse, Armstrong a été clair. «Il n'y a absolument rien en quoi je puisse être d'accord qui pourrait fournir des preuves tangibles quant au Tour 1999, explique dans un communiqué l'Américain qui vient d'annoncer son retour à la compétition à l'âge de 37 ans. Les échantillons des Tours de France 1998 et 1999 n'ont pas été conservés correctement. Même il y a trois ans, leur analyse n'avait pu fournir de résultats probants.» Même en cas de positivité, l'Américain ne pourrait en aucun cas être sanctionné pour dopage, le délai de prescription de huit ans étant dépassé.

A l'AFLD, on n'est absolument pas d'ac