«La menace est écartée, nous allons arrêter le mot d'ordre de grève». Depuis trois semaines, une menace planait sur le «classico» du championnat de France, le match entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain: la grève. Elle n'aura pas lieu. Les différentes parties ont trouvé un accord hier soir.

Chacun était buté sur ses positions

A l'appel de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), les joueurs de Ligue 1 et 2 étaient prêts à cesser le travail le dernier week-end d'octobre. Les syndicalistes protestaient contre une réforme des statuts du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), «le gouvernement du foot pro», selon Sylvain Kastendeuch, le coprésident du syndicat. Les présidents des clubs voulaient modifier son fonctionnement et obtenir la majorité: ils souhaitaient occuper 14 sièges sur 25, au lieu des 12 qu'ils ont actuellement. Pour pouvoir être seuls décideurs sur le plan économique et gérer tranquillement le football professionnel, sans se soucier des avis des autres «familles» (les joueurs donc, mais aussi les entraîneurs, les arbitres, les médecins et les administratifs, qui appelaient également à la grève, ndrl). Depuis trois semaines, chacun était buté sur ses positions. Il n'y avait aucune discussion entre les différentes parties.

Tout le monde est content

Ce que ne manquait pas de rappeler Philippe Piat hier soir: «Enfin le dialogue a eu lieu, enfin on a