Un président, surnommé l'homme aux huit Porsche, qui cale. Une sombre histoire de dette qui traîne. Une mairie et le conseil régional qui se renvoient le grisbi à la figure. Un ex qui retire toutes ses billes de l'affaire, histoire de respect. Enfin des gars avec des oreilles comme c'est pas permis et des mains de la taille d'un pied qui rêvent de mettre des roustes à tout ce qui bouge. Le retour des Tontons flingueurs ? Non, Twist again à Montauban. Ou quand la farce autour du club local tourne en eau de boudin.
Les Tarn-et-Garonnais, épatants 7es du dernier Top 14 et à ce titre invités surprises en Coupe d'Europe (ils reçoivent Clermont pour la deuxième journée, dimanche) vivent un drôle de début de saison. Sur le terrain, les troupes de Laurent Travers et Laurent Labit, solides sans être flamboyantes, restent sur une belle prestation (17-19) en Irlande face aux champions d'Europe en titre du Munster. En coulisses, en revanche, ça s'agite sévère. Une tribune alimente toutes les discordes. L'an dernier, le club, qui entame sa deuxième saison consécutive dans l'élite, décide d'entreprendre des travaux dans le vétuste stade de Sapiac, surnommé la Cuvette. Une tribune flambant neuve plus tard (plus une salle de musculation), et voilà que l'on se demande qui doit payer et comment.
Subvention. Le club et son président d'alors, Patrick Bardot, patron des deux centres Leclerc locaux, financent la majeure partie des travaux. Mais lâché pa