Le Tour de France 2009 a été présenté hier dans un roulement de tambour. Pour être honnête, c’est un Tour des principautés (départ de Monaco et étapes à Andorre, les 10 et 11 juillet) et des paradis fiscaux, puisqu’il saluera la Suisse, les 19, 20 et 21 juillet. Les contre-la-montre du départ et par équipes sont réhabilités. Les plages de l’Hérault seront visitées, ainsi que la Catalogne (Perpignan-Gérone-Barcelone). Enfin, le mont Ventoux, le chauve de Provence, sera escaladé la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées.
Chapeau mou. Le Tour sera à l'image de l'intense dynamisme de la famille Amaury, qui préside à sa destinée, est venu dire Jean-Etienne Amaury, dans un discours où il fut question de grandeur, d'éthique et de paix avec l'Union cycliste internationale (UCI). A défaut de Marie-Odile, qui tient la maison d'une main de fer, c'est donc Jean-Etienne, nouveau patron d'Amaury Sport Organisation (ASO), qui a pris place derrière le pupitre. Il n'est pas non plus du genre à haranguer la foule juché sur un tonneau. Justement, à propos de Marie-Odile Amaury, la Cléopâtre du cyclisme, Roger Legeay, ex-directeur sportif de l'équipe Crédit agricole, analyse : «Cette dame a pris des décisions d'entreprise chez ASO. De ce point de vue-là, je ne suis pas surpris par la mise à l'écart de Patrice Clerc [ancien patron d'ASO, ndlr]. Il fallait retricoter les fils entre l'UCI et ASO. Et elle l'a fait.»
Congédié le mois dernier, Patrice Clerc avait érigé la lutte antido