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Libération

Pour l’OM, la marche est trop haute

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Steve Mandana et Ronald Zubarsont à terre: l'OM vient d'encaisser un deuxième but. (Michael Kooren / Reuters)
publié le 24 octobre 2008 à 6h51

Après avoir touché le fond mercredi au Philips Stadion d'Eindhoven (0-2), quelques joueurs marseillais ont eu le courage de venir s'expliquer devant une presse qui, il faut le dire, n'en avait pas cru ses yeux durant la partie. La prime à Ronald Zubar, cité dans L'Equipe, surveillant attitré d'un Danny Koevermans auteur des deux buts néerlandais : «La motivation était là. On savait que c'était un match important. On a fait de la résistance derrière, mais bon c'est un naufrage collectif en deuxième période. Je ne sais pas s'il est nécessaire de tirer la sonnette d'alarme.»

«Principes». Le Guadeloupéen est un type tranquille, égal dans la victoire ou la défaite, d'autant plus enclin à minimiser les «aléas» (c'est lui qui le dit) qu'il a dû surmonter hors du terrain des épreuves autrement délicates. Sauf que là, il est dans le ton. Tirer la sonnette d'alarme ? Vu depuis la cité phocéenne, ça ne va pas mal. L'entraîneur belge Eric Gerets n'apparaît pas menacé. En fait, l'OM réussit son meilleur début de saison depuis longtemps ; invaincu après neuf journées d'une Ligue 1 où il patrouille à 1 point du septuple champion de France lyonnais. Hier, le quotidien La Provence parlait d'une «domination technique olympienne manifeste» à Eindhoven, ponctuée il est vrai d'une défaite qui rappelle «combien il est important de ne pas renier ses principes». Pour ceux qui les ont vus nuls (trois défaites sur trois en C 1), quelque chose ne colle p