Il y a un an, au lendemain de l’élimination du XV de France de «sa» coupe du monde, Bernard Laporte entrait, penaud et la bouche pâteuse, au secrétariat d’Etat aux Sports. Il ne s’y est pas débarrassé de ses casseroles et y a accumulé les bourdes. Ce samedi après midi, pour se changer les idées - et se rappeler le bon vieux temps -, Laporte ira peut-être faire un tour au Stade de France, où le Stade français et le Stade toulousain se sont donné rendez-vous dans le cadre de la huitième journée du Top 14. Or, Bernard Laporte doit être prévenu, pour ne pas feindre l’hébétude une deuxième fois : onze jours après France-Tunisie, on entendra à nouveau des milliers de gens siffler ; pas les hymnes (il n’y en aura pas), mais Guy Novès. Car le public parisien a pris en grippe le très modérément truculent manageur du Stade toulousain. Et les choses ne vont pas s’arranger de sitôt. Au cœur de la brouille, la manie taquine de Novès de casser l’ambiance, en renonçant à faire monter à la capitale tous ses plus beaux spécimens. Peu lui chaut de plomber d’avance ce qui, sur le papier, ressemble pourtant à s’y méprendre à un choc - sportif et culturel - dans le plus grand stade du pays et en direct sur Canal +. Montpellier et Dax ont été mieux servis. Comme le seront sans doute Brive et Toulon, au cours des deux prochaines journées.
Rabougri.On récapitule : une saison, c'est long et, entre championnat de France, compétitions européennes et matchs internationaux, il faut aussi savoir ra