«Alors, vous en pensez quoi ?» Supporteurs de Saracens, de passage dans un magasin parisien d'articles sportifs, le groupe d'Anglais se gratte la tête devant le maillot du Stade français dit «Blanche de Castille» : «Euh… C'est différent. Mais on n'est pas sûrs d'avoir envie de le porter.» Au Stade français, la garde-robe est à l'image du club, «très décalée et créative», concède le président, Max Guazzini.
Cette saison, la fièvre du textile est encore montée d'un cran avec ce maillot à l'effigie de la mère de Saint-Louis, sur fond simili jeans. Des réunions ont eu lieu avec les stylistes de l'équipementier Adidas. «Une fois l'idée pop art retenue, précise Guazzini, on s'est demandé ce qu'on allait mettre dedans, quand même pas Marylin ou le Che. Alors, on a pensé à Blanche de Castille. Le Stade français a été créé par des élèves du lycée Saint-Louis. J'ai aussi appris, récemment, qu'elle avait soumis le comte de Toulouse, qui avait été fouetté en sa présence.» Cependant, à la demande de la Ligue, les Parisiens joueront ce samedi en rose, histoire de contraster avec les visiteurs, tout de noir vêtus.
Au-delà des considérations amusées, il n’est pas vain de préciser que, l’an dernier, le Stade français a vendu environ 95 000 maillots (made in Portugal, ou Tunisie), à environ 75 euros l’unité.
Pas aussi bégueules que les clients susmentionnés, 16 000 pièces - 10 000 kakis et 6 000 roses - auraient trouvé preneur en Angleterre, l’Argentine et l’It