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Libération

OM-PSG, un classique revisité

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publié le 25 octobre 2008 à 6h51

Une fois n'est pas coutume : l'importance purement sportive du Marseille - Paris-SG de dimanche correspondra à peu près à l'écho médiatique qui a toujours accompagné ce classique à la française, c'est dire si les choses vont mieux. Invaincu en Ligue 1, l'OM figure un 2e présentable. Et le club de la capitale marche avec le mystère, un mystère qui résiste à l'épreuve du terrain, ce qui est remarquable.

Echelle. Episode 1 : le président parisien, Charles Villeneuve, loue la tenue de son entraîneur Paul Le Guen sous la mitraille et le confirme malgré une lamentable 16e place en 2007-2008. Episode 2 : Villeneuve embauche au prix fort des joueurs - Ludovic Giuly, Mateja Kezman - dont Le Guen ne veut pas. Episode 3 : Villeneuve fait savoir que Didier Deschamps (dont la cote médiatique est très supérieure à celle que lui accorde le milieu) pourrait prendre le poste de coach tout en démentant publiquement ; un avertissement qui vaut 2 sur une échelle de 5 - à 5, le coach est viré.

Le Guen en a vu d'autres : «L'atmosphère au Paris-SG est ce qu'elle est. Je lis. Je sais à qui j'ai affaire. Je ne me plains de rien. Ce n'est vraiment pas impossible à vivre. Il faut avoir des résultats pour se protéger. Et on sait très bien qu'on ne finira pas dans les trois premiers.» Le capitaine, Sylvain Armand, abonde : «Il ne faut pas nous demander la lune.» Passez muscade : ami supporteur, tu ne le sais pas encore - le PSG est 9e -, mais ton club