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Fonds de jeu en baisse

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Foot anglais. La Premier League est victime de la crise. A quand la faillite d'un club ?
William Gallas, l'arrière français d'Arsenal. (REUTERS)
publié le 27 octobre 2008 à 6h51
(mis à jour le 27 octobre 2008 à 6h51)

Le foot anglais, le plus mondialisé et le plus riche de la planète, n'intéresserait-il plus les investisseurs étrangers ? Zabeel Investments, un fonds de Dubaï, soutenu par l'argent du prince héritier de l'émirat, a renoncé, jeudi, à racheter Charlton, club de l'est londonien, avec lequel il était en discussions depuis quinze jours. Relégué l'an dernier, Charlton se traîne à la 20e place du classement de deuxième division (sur 24), étouffé par 20 millions de livres de dettes (25 millions d'euros). Les émirs en proposaient tout de même 50, avant de faire marche arrière. Officiellement, le groupe veut «recentrer ses activités sur le marché domestique de Dubaï». Mais il ne cache pas que «le climat économique au Royaume-Uni a contribué à (sa) décision de se retirer» des négociations. «Le deal a toujours été menacé par la crise», a soupiré Alan Pardew, l'entraîneur des Addicks de Charlton.

«Indident». Avant la crise, c'était il n'y a pas si longtemps, d'autres émirs, ceux d'Abou Dhabi cette fois, avaient mis 260 millions d'euros sur la table pour racheter Manchester City, plus 40 millions dans la foulée pour arracher le Brésilien Robinho au Real Madrid. C'était le 1er septembre : le prix du baril de brut était encore élevé et les Bourses mondiales n'avaient pas été balayées. Aujourd'hui, le retrait des investisseurs de Dubaï ne concerne pas que les supporteurs des Addicks. «C'est aussi, écrit The Guardi