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Libération

Le corps à Bercy, la tête à Shanghai

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publié le 28 octobre 2008 à 6h51
(mis à jour le 28 octobre 2008 à 6h51)

Roger Federer a confirmé hier sa participation à l’open de Bercy, et c’est tant mieux pour tout le monde. Les spectateurs, bien sûr, pas besoin de faire un dessin. Et les organisateurs, en l’occurrence la Fédération française de tennis. Avec la présence du Suisse, le BNP Paribas Masters, de son petit nom, peut s’enorgueillir d’accueillir 19 des 20 meilleurs joueurs mondiaux. Seul le Chilien Fernando González a snobé le dernier tournoi de l’année avant le Masters qui réunira à partir du 9 novembre à Shanghai, les huit meilleurs de la saison.

C’est à Paris que l’on s’arrache les derniers tickets pour Shanghai. Ce qui a d’ailleurs parfois plombé Bercy, dont le seul enjeu tournait autour de la distribution de sésames pour la sauterie chinoise. Pas de quoi inciter les trop carbonisés, les déjà qualifiés et les pas concernés par Shanghai à faire escale à Paris pour la Toussaint. Ces dernières années, les forfaits récurrents des cadors du circuit ont fendillé la crédibilité du tournoi. Au point de faire flipper ses promoteurs, inquiets de voir l’épreuve rétrogradée dans la hiérarchie mondiale - elle est actuellement dans le club des neuf Masters Series, la catégorie juste en dessous des quatre tournois du Grand Chelem.

Extension. Ce n'est pas forcément de la parano. Le tournoi de Hambourg (en mai) a subi une telle dégradation. Déjà que la Fédération française de tennis brandit la montée en puissance du tournoi de Madrid (qui va remplacer Hambourg dans le calendrier)