Sébastien Loeb et Daniel Elena reprendront les routes du championnat du monde des rallyes dès cette nuit à Sapporo (Japon), où ils peuvent décrocher rien moins qu’un cinquième titre de rang (1) dans une discipline qu’ils écrasent depuis 2004 : 71 podiums pour 46 victoires, un record.
Parmi tous les paramètres qui font la supériorité du binôme (Loeb au volant, Elena copilote), il en est un souvent relevé : la prise de notes, où le pilote alsacien excelle à un tel point qu’il réalise ses plus gros écarts sur ses adversaires quand le tracé a été largement remanié par rapport à l’année précédente pour une étape de championnat du monde. Ce qui sera le cas au Japon, où le parcours a été intégralement refait.
Si cette prise de notes dit la maniaquerie nécessaire dans une discipline où la moindre erreur de jugement peut expédier la voiture dans le décor, elle exprime plus encore le style de conduite et la classe du pilote. Qui doit, lors des reconnaissances effectuées avec une limite de vitesse (celle du pays concerné), apporter une sorte de correctif mental et imaginer des adaptations en situation de course.
La prise de notes figure aussi le lien concret qui attache les deux hommes dans l’habitacle surchauffé et bruyant.
(1) Loeb est champion si… - il devance le Finlandais Mikko Hirvonen au Japon. - Hirvonen gagne et Loeb est au pire 3e. - Hirvonen 2e et Loeb au pire 5e. - Hirvonen 3e et Loeb au pire 7e. - Hirvonen 4e et