Un Jo-Wilfried Tsonga héroïque s’est rapproché de Shanghai vendredi en éliminant à la fois Andy Roddick en quarts de finale du tournoi de Paris-Bercy et son compatriote Gilles Simon de la course au Masters.
Malgré les efforts consentis la veille face au N.3 mondial Novak Djokovic, le Français a livré un énorme combat de 2h 46 min pour signer un deuxième exploit d’affilée en trois sets 5-7, 6-4, 7-6 (7/5).
«Celle-ci est fabuleuse. L'ambiance était indescriptible. Quand on a vécu ça on se dit qu'on peut mourir parce qu'on a connu le plaisir», a dit le vainqueur.
C’est dans la deuxième manche que Tsonga a montré tout son courage. Dominé depuis le début de match par la puissance au service de l’Américain, mais supérieur du fond du court et au filet, il a réussi à rester dans le coup en sauvant pas moins de dix balles de break.
«C'est là que ça se passe. Je ne lâche pas et je ne me lasse pas. Je ne me dis jamais que si j'ai toutes ces balles de break à sauver c'est parce que je joue mal», a-t-il dit.
Dans le dernier set encore, Roddick a pris les devants, mais le Manceau est de nouveau parvenu à débreaker, poussé par le public, en haussant le ton au service (10 aces à 2 dans l’ultime manche) et en prenant le dessus dans tous les autres secteurs du jeu.
«J'ai senti qu'Andy était un peu moins fort au service, peut-être un peu fatigué. J'ai vu qu'il y avait de la place».
Pour aller à Shanghai (9-16 novembre), le Français doit battre un autre Américain James Blake