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Master Tsonga

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Tennis. Le Manceau a remporté, hier, le tournoi de Paris-Bercy.
Jo-Wilfried Tsonga of France celebrates after defeating Andy Roddick of the U.S. in their quarter-final match in the Paris Masters Series tennis tournament, October 31, 2008. REUTERS/Jacky Naegelen (FRANCE) (REUTERS)
publié le 3 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 3 novembre 2008 à 6h51)

On s'est pointé à Bercy pour assister à l’avènement du Niçois Gilles Simon. On a vu celui du Manceau Jo-Wilfried Tsonga, qui s’est offert hier le premier Masters Series de sa carrière, en battant au terme d’une finale magnifique le revêche Argentin David Nalbandian (6-3, 4-6, 6-4). Cette victoire lui permet aussi de se qualifier pour le Masters de Shanghai (qui regroupe les huit premiers joueurs mondiaux) dans huit jours. Simon sera aussi du voyage, en tant que remplaçant : le tennis français roule carrosse.

Et ça n'obsède pas Tsonga. Enfin, ça ne l'obsédait pas avant sa finale d'hier. «Le Masters ? Je vais peut-être choquer tout le monde, mais je m'en moque. Il faut penser au présent. Et le présent, c'est une finale.» Puis, après sa victoire sur Nalbandian : «Il y a moins de deux ans, j'étais 250e joueur mondial. Je traînais mes baskets dans des petits clubs, des petits tournois. Et là, je vais à Shanghai pour jouer avec les meilleurs joueurs mondiaux. C'est incroyable !» En regardant bien, la présence du Manceau en Chine est improbable. Après un début de saison qui l'a vu naître sportivement par la grâce d'un carton devant Rafael Nadal en demi-finale de l'Open d'Australie, Tsonga enchaîne les pépins physiques. Jusqu'à l'opération du genou droit fin mai : il mettra trois mois et une semaine avant de retoucher une raquette. Conséquence : il ne dispute que 13 tournois en 2008, quand un type comme Simon (qui est le joueur qui a le plus batifolé sur